phyrex a écrit : ↑mar. 2 janv. 2024 12:21
C'est triste, mais pour trouver d'autres sponsors, faut être vu plus largement que le la lunette windsurf
Pourquoi est ce triste ?!
Il faut arrêter de se regarder le nombril oui !
Depuis des lustres les windsurfers accordent plus de place sur leurs voiles à leurs sponsors planche qu'à leurs sponsors annexes, ceci alors que c'est souvent les sponsors annexés qui fournissent le gros de leur budget...c'est injuste pour les partenaires en question !
Au début des années 2000, des coureurs en BMX ont retirés les stickers sur leurs vélos car les fabricants c'était arrangés pour que la marque des vélos apparaissent sur les feuilles d'engagement sans même que les coureurs ne reçoivent la moindre rémunération.
En réaction, la marque Peugeot Cycle a fourni à tout un team de coureurs des prototypes au top et ce dans plusieurs disciplines).
Bien entendu, seuls les stickers venaient de chez Peugeot.
Dans les mêmes années, la firme Red Bull dont les produits étaient strictement interdits en France a fournis des contrats a à peu près n'importe qui.
La marque Decathlon a actuellement l'ambition stratégique d'investir massivement dans le sponsoring et pas seulement les sports olympiques...
La course en slalom/foil est totalement vaine aujourd'hui si tu as le mauvais combo...donc pourquoi être absolument marié à une marque de planche, plutôt qu'une grande entreprise, grande entreprise qui donnera à ses coureurs les moyens de choisir les meilleurs foils, planches, voiles et mats (Slake en général).
Dans le même temps, nous sommes de très très mauvais communiquants.
Qui est intéressé par la dernière session de vague au bout du monde dans un endroit de paradis ou le tarif des billets d'avions et le prix de l'hôtel rend la chose à peu prêt inaccessible au vulgum pecum ?
Nous oui...mais qui d'autre ?
Les sponsors sont plus intéressés par des évènements plus locaux, plus généraux, plus accessibles au grand public.
Des athlètes en IQ foil on bien compris que leur communication passait aussi par une ouverture aux autres, chez nous, plutôt que du rêve au bout du monde.
Même le circuit IWT/PWA pratique ce principe.
Le calendrier 2024 comporte des destinations de rêves...qui ne rapportent que peu en matière de points...pour privilégier des destinations parfois discutables sur le plan du fun mais ou les sponsors locaux mettent la main à la poche.