Re: Le spin-out vs le twist
Posté : mar. 18 août 2015 23:46
Petite pierre rajoutée à l'edifice du twist ...
Après lecture, cet été, d'un des livres de Bertrand Cheret "Les voiles" Excellente bible, faite par l'un des maîtres Jedi de la voilerie française, partant de l'explication des fondamentaux que sont les profils, la portance, le braquage, le gréément puis les rêglages... Ouvrage au départ plus fait pour les voileux à coque subissant archimède que pour les planchistes (plannants).
On peut y lire à de nombreuses reprises : " si le voilier est particulièrement rapide au largue, le vent vitesse prend, dans le vent apparent, plus d'importance que le vent réel. Dans ce cas, la voile peut être moins vrillée" alors qu'il concidère cette allure comme celle nécessitant le maximum de vrillage de voile pour un voilier lambda. Il précise ce point à nombreuses reprises tout au long du livre pour les embarcations rapides.
A rapporter aux images des AC72 capablent d'enrouler une bouée de près à 40nds sur un foil
ou à Velstas-Rocket à 65.45nds entre les flaments roses de Walvis Bay
ou les images d'A² on-the-run-de-légende
Qques points communs dont celui d'être à de très hautes vitesses et d'avoir des chutes tendues au regard de l'allongement des voiles.
Bref...
Pour les elites, dont 3/4 planchistes au monde, les chutes devraient être tenues pour produire une poussée maximale et stable, pour qui saurait encaisser tous ce qui viendraient destabiliser l'ensemble.
Il suffirait presque de comparer les vidéos d'A² VS ses compars/adversaires pour visualiser l'extreme stabilité qu'il degage dans ses runs l'année du record.
Pour le reste des lambdas naviguant dans des conditions rafaleuses et clapotteuses aux appuis changeants, le vrillage de chute procurerait principalement de la tolérance aux changements d'incidence et forces de vent ainsi qu'aux mouvements parasites de gréement. Il procure donc de la facilité d'usage et donc de la facilité à perfer dans certaines circonstances changeantes et donc difficiles. Ce seuil de difficulté etant variable suivant le rider ... bien sûr.
Il est bien plus facile de faire evacuer la sur-pression de la voile par une twist de voile (réglage) que par un flex de mât (puissance intrinsèque du rider).
A la lecture du pavé de Chéret, qui est loin d'être un bloc-béton et qui se lit facilement avec des chrobards pour que le lambda inculte comprenne tout est affaire de compromis.
Mais autant fallait-il comprendre pour mieux appréhender ce dit compromis ...
Pationnant pour qui veut s'y pencher.
Après lecture, cet été, d'un des livres de Bertrand Cheret "Les voiles" Excellente bible, faite par l'un des maîtres Jedi de la voilerie française, partant de l'explication des fondamentaux que sont les profils, la portance, le braquage, le gréément puis les rêglages... Ouvrage au départ plus fait pour les voileux à coque subissant archimède que pour les planchistes (plannants).
On peut y lire à de nombreuses reprises : " si le voilier est particulièrement rapide au largue, le vent vitesse prend, dans le vent apparent, plus d'importance que le vent réel. Dans ce cas, la voile peut être moins vrillée" alors qu'il concidère cette allure comme celle nécessitant le maximum de vrillage de voile pour un voilier lambda. Il précise ce point à nombreuses reprises tout au long du livre pour les embarcations rapides.
A rapporter aux images des AC72 capablent d'enrouler une bouée de près à 40nds sur un foil
ou à Velstas-Rocket à 65.45nds entre les flaments roses de Walvis Bay
ou les images d'A² on-the-run-de-légende
Qques points communs dont celui d'être à de très hautes vitesses et d'avoir des chutes tendues au regard de l'allongement des voiles.
Bref...
Pour les elites, dont 3/4 planchistes au monde, les chutes devraient être tenues pour produire une poussée maximale et stable, pour qui saurait encaisser tous ce qui viendraient destabiliser l'ensemble.
Il suffirait presque de comparer les vidéos d'A² VS ses compars/adversaires pour visualiser l'extreme stabilité qu'il degage dans ses runs l'année du record.
Pour le reste des lambdas naviguant dans des conditions rafaleuses et clapotteuses aux appuis changeants, le vrillage de chute procurerait principalement de la tolérance aux changements d'incidence et forces de vent ainsi qu'aux mouvements parasites de gréement. Il procure donc de la facilité d'usage et donc de la facilité à perfer dans certaines circonstances changeantes et donc difficiles. Ce seuil de difficulté etant variable suivant le rider ... bien sûr.
Il est bien plus facile de faire evacuer la sur-pression de la voile par une twist de voile (réglage) que par un flex de mât (puissance intrinsèque du rider).
A la lecture du pavé de Chéret, qui est loin d'être un bloc-béton et qui se lit facilement avec des chrobards pour que le lambda inculte comprenne tout est affaire de compromis.
Mais autant fallait-il comprendre pour mieux appréhender ce dit compromis ...
Pationnant pour qui veut s'y pencher.