Ptit résumé de la première journée:
Tout le monde est arrivé le samedi matin, direction les inscriptions et les remises de lycras. La plupart ont grées au pied du fort vauban, profitant de l'herbe. Ca discute partout, tout le monde dit bonjour, l'ambiance est exelente. Bon le ton est donné, tout le monde ou presque grée sa plus grande voile, sort sa plus grosse planche. On sait que ca va être juste, un beaufort 3/4 annoncé, ca va être nickel pour les formulas, moins pour les slaloms.
Perso je suis venu la veille amener le matos et le déposer sur la plage, là où c'est gardé par un service de sécurité.
13h: briefing de l'orga, qui présente le weekend et comment l'épreuve va se dérouler. Explication des consignes de sécurités et de courses nickel, c'était clair net et facilement compréhensible. Ils nous indiquent bien les dangers du coin, courants, parcs à huitre. Mais comme beaucoup s'y attendaient, bien que l'orga tente de le mettre travers-travers, le parcours sera plus largue près, le vent s'obstinant à rester plus est que nord. 14h, premier départ possible, et annonce que le départ est reporté, on s'en doutait un peu en voyant les quelques planchistes, dont Albeau, qui ont du mal à planer à certains endroits.
Le comité décide de déplacer la ligne de départ, afin de trouver un coin plus venté. 14h45, ils décident enfin d'envoyer, suite à l'intervention d'Albeau qui a pris une VHS et qui dit que la course est possible, qu'il y a une fenêtre de vent, lui étant en 9.5 et 134l de slalom ( ben oui les JP formula sont pas encore là ;) ). Tout le monde passe à l'émargement, l'ambiance est bonne enfant, les SNSM veillent à ce que l'on parte avec tout le matos de sécurité ( fusée/bout ).
Et là c'est l'image du jour, avec tout les planchistes qui partent presque tous en même temps de la plage. C'est chaud pour trouver le vent et faire son beach start, surtout avec toutes les autres voiles qui perturbent autour, mais ça passe. Perso je part avec ma 8.5 Ka Koncept, réglé le matin même avec Jocelyn de Souza, et ma nouvelle planche, une Lorch 122l. On rejoint tranquillement la ligne de départ, là on commence à toucher un peu de vent. Je vois qu'il reste un petit quart d'heure avant le départ, j'en profite pour m'échauffer tranquillos, refaire un ou deux gybes, surtout pour retrouver des sensations car je n'ai pas pu ( boulot plus fac obligent ) toucher à mon wish depuis près d'un mois. Je sais c'est pas bien, mais la muscu entre temps m'a aidé à sauver le coup au début.
Cinq minutes, je me place, je tente le coup de me placer en haut de ligne, espérant toucher un peu de vent frais. L'oeil sur le chrono, ça y est, le départ est donné. J'essaie de voir quand le bateau lièvre arrive, je pompe pour me lancer, mais manque de bol, la risée est passée et c'est le bas de ligne qui peux partir au planning. On se retrouve tous à naviguoter et planouiller, tentant le départ au planing dès que l'on sens les risées dans les bras. Mais le courant de la montante est assez fort, et nous entraine vers le Fort Henet, celui qui garde la passe entre Fouras et l'ile d'aix. Trop loin de la porte qui se trouve très bas par rapport à nous, je suis obligé de faire un contre bord, où j'arrive enfin à choper le planning grâce à la houle d'est qui rentre. Petit gybe et je file au planning vers la porte symbolisée par un voilier et une bouée. Je vois que le drapeau du voilier est baissé, je sais alors que je peux oublier le fort, la porte est fermée, il ne me reste qu'à finir le petit parcours ( seul 44 personnes iront jusqu'au fort ).
Et là deuxième erreur, je calcule mal la dérive d'un gars qui relevait au tire veille sa voile, et je suis obligé de me jeter à l'eau si je veux pas lui rentrer dedans. Bien les boules. Je fais vite fais un petit water start et part au planning vers la porte ( ben oui je l'ai pas encore atteinte

). Et heureusement que j'étais au planning. Etonné, je vois trois gars barboter entre le voilier et la bouée, un bon espace qui me permet de passer entre eux en toute sécurité. Et je calcule pas qu'il y a une bonne dévente de 5/6 mètres, le voilier étant plutôt volumineux. Heureusement ma vitesse me permet de m'en tirer, et je passe enfin la bouée.
Et c'est partit pour le retour vers la ligne d'arrivée. On est tous obligés de tirer des contrebords, le vent étant orienté presque dans la direction de la ligne. Heureusement que la Lorch a un très bon cap, presque aussi bon que les isonics ( avec un peu d'entrainement et un vent un peu moins mollasson je suis sûr que je peux concurencer les isonic sans trop de problème ), ça me permet de gagner quelques places par rapport à ceux qui ont trop petit en aileron ou des planches qui capent pas assez ( gratté quelques fanatics, même des 2010, c'est assez grisant pour un amateur comme moi ).
Deux trois contres bords, on sens de suite que le vent est plus fort vers le bas du plan d'eau, le courant et la houle au cul aidant. Bon j'arrive sans trop de soucis à la ligne, je passe la première ligne, vu que deux lignes ont étés posées pour canaliser et améliorer la fiabilité des résultats. Mais je sais pas qui a posé la deuxième ligne, ou si c'est le vent qui a tourné, mais impossible de rejoindre la deuxième ligne directement. Et là catastrophe, car je dois faire un contre bord, je me plante au virement, vive les 231 de long de la planche, je tombe, je relève au tire veille, le vent tourne et je me retrouve sans appuis, y'a un gars qui me pousse à l'eau en tombant, j'essaye de faire la ligne, refusante, je retombe, pétage de cable, pour enfin avoir perdu toutes les places que j'avais gagné au retour. J'ai même vu un gamin en blue velvet et boxer 6.2 qui me gratte sous mon nez. Comme quoi...
Bon le retour est hard, c'est complètement déventé au bord, j'ai plus assez de force, j'ai du mal à tenir en équilibre avec toutes ces bascules de vent, au final c'est un zod de la SNSM, merci à eux d'ailleurs, qui me ramènent au bord. Il est 17h30, il n'y aura pas d'autre départ.
Au final je fais 133 à la porte, et 94 à la petite course, et 138 au scratch.
Par contre annonce le soir, et confirmé le lendemain, la course ne sera pas validé officiellement, mais seulement en funny race. Beaucoup d'incompréhension, 90% des coureurs ayants passé la ligne d'arrivée, et fait au minimum le petit parcours. Le directeur de course ne va pas se faire des amis sur ce coup là.
Dimanche:
Beaucoup sont déjà rentrés, les prévisions sont peu optimistes, et se confirmes très vite. Le comité de course décide de lancer des funny races pour faire un peu le spectacle, avec un surf en jeu pour le vainqueur des trois manches. J'ai couru, c'était marrant comme tout le monde le prenait au serieux ( seulement une quarantaine sur l'eau, mais bien tripant ). Certains l'ont fait en paddle ( Hebert, Raïsi ), d'autre en kayak ( je crois que c'était un petit Albeau/ bouyer ), et même le doyen est là pour rétamer les jeunes ( 64 ans et 30ème au scratch , le tout en raceboard ).
Le soir discours de fin de compet, apparament vu que ca a couru même sans être officialisé permettra de garder en ligne pour l'année prochaine le FBWC, ce qui n'était pas sûr. Remise des prix, tirage au sort. J'ai gagné un skim, cool pour les jours sans vent au club ou tenter de faire un semblant de wake board.
Bon dans l'ensemble c'était plutôt cool, de bons souvenir ( pas souvent que l'on fait un départ au lièvre avec deux cent personnes autour ), quelques regrets mais ca sera mieux l'année prochaine. VIVE LE FWBC !!!!!!!!!!!