www.windsurfing44.com

Voilà je me suis dit que ce serais sympa de raconter nos mésaventures, en particulier les marrantes, celles qu'on a jamais osé raconter parce que faut avouer que dans ce sport ils nous en arrivent des sacrés.
Mais qui a lâché le chat noir ce jour??? Pourquoi je suis pas resté jouer aux petits chevaux chez la grand mère en mangeant des petits beurre au sel de Guérande à côté de la cheminée? Pourquoi j'ai tout pour être heureux, la femme, les gosses, le fric, mais je vais quand même me foutre dedans en allant taper une session pourrie?
Bref et si on se racontait nos chats noirs?

Bon je commence histoire de voir si il y en a qui suivent et que je me tape pas la honte tout seul!!!

1er septembre 2009, 2ème session à ker andré, je débute mais je mets les pieds dans les straps donc j'assure quand même . La dernière fois j'ai eu un mal de chien à enlever le plaquette de ma board, je décide donc de pas trop serrer cette fois ci pour pas galérer à l'enlever en fin de nav.
Départ sur les chapeaux de roue dans un 20kts de SW je tire mon bord quasi seul, je me dit qu'il est temps de faire demi tour car il y a de la houle, gybe, heu non, virement de bord, je tombe (normal!), je remonte sur ma board, mais ou est la voile derrière moi, 1m derrière la board........ .........miaou saleté de chat noir dégage! bon pas grave il y a juste à remettre dans le rail, la houle, le vent, l'inexpérience, après 15min de tentative et de crise de nerfs, j'abandonne.
Je pratique l'appel de détresse vu dans le DVD "windsurfing beginner to winner" à l'unique windsurfeur qui est par là, efficacité: nulle. Je pratique le retour de détresse vu toujours dans ce même DVD, j'enroule la voile sur la board, je range le mât le wish et je palme direction dans le sens de la houle vers milieu palandrin/camping. Après 30min d'un mélange de nage et d'attente, j'arrive exténué, à bout de force et de nerf près du palandrin. Enfin un funboarder me voit, il s'arrête, incrédule, descend de sa board........il a de l'eau max jusqu'aux genou. Grand moment de solitude, pour rattraper le coup et pas passer pour un gros naz je lui lâche: "Mais t'as pied!!!".
Je réalise alors que j'avais pied depuis quasi ker andré, je planque vite mon matos derrière un tronc d'arbre et une fois passé l'envie de mettre ma tête dans le sable comme une autruche pour oublier s'te honte que je viens de me taper, je me fais ramener par un mec sympa à Ker andré pour récupérer la caisse.
Allo mamie ça te dirai pas une partie de petits chevaux???

15 octobre 2009 1ère session avec les gars de windsurfing44 à Villès martin, comme d'habitude je parle beaucoup mais j'en mène pas large. Les mecs semblent bien se connaître et avoir un très bon niveau, faut pas que je me craque parce que sinon je vais encore naviguer seul pendant 20ans.
Je fait un peu le mouton en gréant trankilou, c'est offshore donc déventé au bord, parfait pour amener le matos tranquille. Les mecs mettent déjà à l'eau, arf le niveau de fou glups . Je m'apprête à brancher ma voile à mon flotteur, une rafale surprise vient emporter ma voile d'un seul coup et part droit sur un mec en dessous, elle tape dans son flotteur et fort heureusement pas dans le gars. Un petit poc sur le flotteur, le gars est pas très content, à nouveau l'envie de mettre la tête dans le sable me reprend. ça démarre mal.
Après 15min de tentative infructueuse pour partir babord dans la dévente, un gars a pitié et me lâche un petit conseil (J-Luc je crois!), j'applique et enfin je pars.
Taquet pied dans les straps, harnais, l'éclate!Demi tour après le chenal comme m'a conseillé un gars, enfin le chenal je sais pas trop où il est mais j'ai préféré pas trop insister auprès du gars pour pas passer pour un ignorant! Retour aux bercails comme je peux, vlam!!! grosse boîte dans le chenal. Zut, l'autre conseil me revient en tête: "ne tombe/traîne pas dans le chenal, les tankers ne s'arrêteront pas pour toi!". Je prends mon tire vieille pour me barrer vite fait mais rien à faire, impossible de lever la voile . Le courant, puissant pousse ma voile vers le vent et le vent fort la tient plaquée sur l'eau. Je tire de toutes mes forces, impossible, arrive le moment ou je tétanise des avant bras, je n'arrive même plus à serrer le tire veille!!! Je vois au loin le cargo de l'airbusA380 qui manoeuvre pour partir.................mamie, les petits chevaux..............
Voyant ma détresse un très bon rider s'approche et me demande si je vais bien, il me parle comme s'il était assis sur une chaise, mais pourquoi il y arrive et pas moi bordel!!! Il me rassure et du coup j'arrive à repartir sur quelques dizaines de mètres et me retrouve au niveau d'une bouée du chenal. Le courant est fort, ça recommence, je suis coincé, je dérive, je sens plus mes bras. Dernière tentative en mode panique, j'attrape le noze de la techno283 et je mise sur mon endurance pour rentrer à la nage en tirant le matos. J'arrive au bord complètement cuit.
Je rentre rapidos chez moi en mode autruche.

11 décembre 2011
Mise à l'eau en Bic Blast 59 + Nitro4 6.6 à 14h45 à Pornichet dans un vent plein Sud 15/20kts, full taquet je valide le Choco 34 qui apporte un bel appui pour caper, une bonne résistance au spin. De bons bords entre le port du pouliguen et le casino de Pornichet mais toujours des soucis sur Tribord dure de prendre de la vitesse.
15h40, au large du casino de la baule, le vent prend 90°en 3min, plein ouest miiiiiiaaaaaaaaouuuuuuuu, re vlà l'enc*** de chat noir et vlà le chess en détresse qui finit dans un vent tournoyant sont ultime bord devant le casino dans des conditions bump n'jump ....
le bad la bagnole est à Pornichet! 40min, 7km de marche pour récupérer la caisse en combar sur le remblai "le style", les gonzesses se retourne en pouffant en voyant cet espèce de taré qui se balade en moulant sur le remblais.
Retour à la baule pour ranger puis pornichet pour rentrer......Allo mamie.....oui j'ai fait de la planche aujourd'hui pourquoi???


A vous!!!

Quand on te dit que la planche est un sport complet , maintenant tu sais pourquoi

Bic show a écrit : Quand on te dit que la planche est un sport complet , maintenant tu sais pourquoi

moqueur! mais tu vas pas me dire qu'un loup de mer comme toi n'en a pas de belles à nous raconter!!!???? pas de retour en zodiak? pas de retour à la nage?

Celle du jour pour moi :

en plein bord dans 25 noeuds de vent, je chope un bout : énorme soleil, poignée de wish cassée + 5 lattes pétées (sur 7)
Retour à la nage et position waterstart bodydrag de temps en temps...

Les grosses galère du dessus c'est bon, je les ai oubliées (qui a dit :"Normal, à ton âge!!!"?).
Juste un plan foireux : je venais d'acheter ma naish sp 60.
Nav au .O, vent d'w 20/25 nds, nav avec ma copello 265 et art blade 6,0, ça marchait bien. et je me dis "tiens, je vais essayer le cure dents". J'intervertis les 2 et c'est reparti. Jusque la grosse molle, et plouf! près de la cardinale W.
Essaie de faire un watersart avec un machin pareil! Mode méduse pour rentrer (ah oui, on est en décembre...) en 45 minutes dans la flotte. Mais heureusement, j'ai eu 800 metres de portage de matos pour me réchauffer, et Olivier (44) qui avait remonté ( ) ma copello sur le sable car la mer remontait tranquillement pendant ma séance de natation... Pfff, journée de m...de!
A propos du "mode méduse" pour rentrer : session speed musclée au même endroit : tellement claqué en fin de session le long du banc de sable que j'arrivais plus à abattre pour revenir au bord (comme un chat dans un arbre, en somme...) et surtout pas envie de me faire éclater au grand largue par 40 nds. Allez, on mets son orgueil de côté et on traverse en barbotant, façon physalie...
N'empêche : j'ai horreur du scrabble!

Je n'ai pas encore eu droit à des trucs aussi hardcore, mais bon, je ne vais pas les chercher non plus a priori, à part les sessions-pétole, je ne regrette pas trop d'être sorti... C'est toujours instructif

la seule fois où un truc m'a pété à la gueule en pleine session c'était le tendon: vdb raté, plouf, ws, ha ben la voile ne tient plus
du coup j'ai fait des grands signes comme il est préconisé de faire dans les plaquettes de la snsm et les CRS de Ste Marguerite sont venus me chercher. En été ça marche bien, hors-saison c'est moyen.
Sinon je me rappelle (enfin c'était l'an dernier) des sessions-avis de vent frais sans savoir faire de waterstart, pas dans le harnais ni dans les straps, à me battre avec le shorebreak à la Baule. Quelle nostalgie. Et encore c'était à marée basse. La dernière fois j'en suis revenu avec un oeuf énorme sur la main (écrasée par la mât contre le fond... j'ai toujours pas compris). Pour rentrer en conduisant autant dire que c'était pas terrible.
Le pire ce sont les sessions-carottes où il n'y a pas assez de vent pour faire un waterstart avant de se retrouver balloté par le ressac sur la caillasse de la digue par chez moi.

Et puis un truc rigolo aussi, comme je n'ai pas de voiture, je trimballe le matos sur un remorque DKt sans timon; jusqu'il y a 2 semaines, j'essayai une nouvelle configuration différente pour que ça tienne sans que je doive m'arrêter pour réajuster le bordel toutes les 10 min. Une fois tout c'est cassé la gueule quand il faisait sombre sur une petite route de campagne... Même si j'avais une loupiote à l'arrière j'ai un peu stressé quand même

et après je ne compte plus les catapultes dévastatrices pour le nose DES planches (la black label en particulier ) à plus de 20 nds ça commence à douiller . En général ça fait: plouf, tiens c'est quoi ça... AAAARG je vais rentrer alors

Allez c'est partit pour moi:

Sortie dans le thermique estival de chatelaillon, bonne session au taquet pendant 3h en 6.7 dans un peu moins de 20 nd. Et bien sûr après une petit pause car ça commence à fatiguer, je me dit: allez, une ptite dernière et on rentre... je me remet à l'eau, départ tranquille, je passe une mousse, deux mousses, ça commence à planer et là au moment où je met le strap avant, la planche se fait croquer par une vague, j'arrive à la passer, mais déséquilibré, je part en avant et m'aplatit sur la voile. C'est là que j'entend un joli ptit crac. C'était mon poignet, étant resté accroché au wish mais avec une chute plus violente, et tout le poids de mon corps s'est mit dessus et le poignet n'as pas résisté. Heureusement j'avais pied, donc j'ai pu revenir tranquillement, mais si c'était plus au large j'aurais été dans la mouise.

Toujours à chatel, marée descendante, je fais la connerie de partir au dessus des parcs à huite à gauche pour réussis à me dégager de la plage et de la digue, tentative de gybe et je tombe. Là je sens mon pied qui touche et qui se découpe gentillement sur les roches recouverts d’huîtres. Je remonte de suite sur ma planche pour éviter d'empirer l'état de mon pied, tentative de relevé au tire veille, mais sur 90l c'est pas facile, surtout avec les vagues qui vous pousse vers la digue. Heureusement un zod du club de voile me vois en trains de faire des gestes, et viens me chercher. Il m'embarque, et essaie de choper ma voile pour remorquer la planche. Mais une vague soulève le zod et viens planter le moteur dans la voile. Content.

En bretagne au Guilvinec, nav par thermique, qui est side off dans la baie de Men Meur, longs trajets travers travers avec les autres slalomeurs du coins, ptit gybe tranquille du coté des Etocs, je pompe un peu pour repartir, harnais strap direct, ça part et là BLAM!!! Je me retrouve à l'eau sans rien piger, je nage jusqu'à mon matos, et là je vois mon wish qui a explosé à la poignée avant. J'étais au large, bord retours, et le vent qui me poussait vers les Glénans ( qui sont au moins à 20 milles ). Le poste de secours vient de fermer, il n'y a plus que deux planches sur l'eau, et les pécheurs, t'as beau leur faire des signes debout sur la planche, bah ils te voient pas... Heureusement un des collègues me voit et quand il voit le problème part vers un des bateaux de plaisanciers qui traîne dans la baie. Mais il en fait une bonne lui aussi, en s'approchant du bateau, il se prend dans les lignes et les hameçons des cannes à pêches de l'équipage. Moi je n'en vois rien, et commence à me demander si je vais devoir revenir à la nage, ce qui prendrait au moins 2 bonnes heures. Heureusement ils arrivent enfin à se dégager, mais ne me voient plus. Seul mon lycra rouge W33 leur permet de m'apercevoir. Hop dégréage dans l'eau, on embarque le tout et ils me posent bien gentillement sur la plage ou presque, en tout cas j'avais pieds, et j'en étais bien content.
Par contre le lendemain en racontant ma mésaventure au chef de base du club où je bossais, je m’aperçois comme un con que j'aurai pus juste changer mon wish de coté... la honte de pas y avoir pensé.

Comme j’arrive dans votre région, petite présentation de Mr gaffes..........

Juin 2009 je décide de reprendre la planche après 9 ans de pause, premier covoiturage avec le KIFF et hop me voici à ST Aubin. Je prends tout mon temps pour gréer mon vieux matos et la pression monte !!! Nous sommes deux à reprendre (un gars une fille), comme je suis le gars j’ouvre le bal devant les kiffers (ils ont un niveau de ouf) beach start tout ce passe bien j’arrive dans la barre en mode non planning je passe une, deux, trois et ...... Plouf je métrais 3 heures pour revenir sur le sable la mer est haute limite sur les rochers, pas le temps de souffler il faut rattraper la plage du départ sinon coincé dans les falaises je marcherais 1h, je suis exténué et mort de honte....... Un coup de d’œil pour voir ou est la girl et ouf les gars du KIFF l’on aidé!!! pas moi mdr.Constat mon niveau dans ma tête était nettement surestimé..........

En juillet 2011 je monte chez les grand à Wissant, il parait que c’est freeride aujourd’hui on arrive des vagues de 3M & 30 nds ambiance!!! Je me lance quand même la fessé sera terrible je rentrerai à la marche mais vivant.........

Retour sur Wissant en novembre 2011 (qui a dit je suis maso) on est parti pour le Crotoy et pas de vent mais covoitureurs sont chaud pour Wissant et moi NONNNNNN, par solidarité (je suis le chauffeur) on y monte. Sur place c’est l’horreur pluie vent et courant de dingue (un tapis roulant) je ferais 5 tentatives, la dernière sera la bonne chute derrière la barre impossible de repartir mes bras se tétanisent et crampe au mollet,je stress!!! sur un WS rageur j’arrive à monter je rentrerai cramé grelotant avec une marche tonique d’une heure.

Sinon entre 2009 et 2011 il y a eu aussi “Grand Canaria” 2 sécu (prise de tête avec le gars) je teste une voile slalom grand fourreau (de merde) un pote viendra me secourir (échange de matos) et je ne suis pas sur d’avoir fait autant de km en nav qu’à pied en mode “portage du matos” ‘tain j’ai honte du coup me suis autoproclamé “immuable débutant”
Phy

pas grand chose, hormis la nav ou j'ai explosé mon record de l'époque 42.7 en challenger 6.4 et en même temps explosé le mat de mon pote et sa voile qu'il à depuis 1 semaine ....

heureusement j'avais pied, je suis rentré au bord facilement et ensuite en marchant pendant 45 min

bialn de l'opération
50€ pour la voile
180€ pour le mat

il y a du croustillant! Dam's tes chats noirs ne sont vraiment pas enviables!!!

D'autres???

chessou a écrit : moqueur! mais tu vas pas me dire qu'un loup de mer comme toi n'en a pas de belles à nous raconter!!!???? pas de retour en zodiak? pas de retour à la nage?

Bon , bien pas tant de galères que ça , bien sur des mats ou wishbones cassés avec retour à la nage , mais bon c'est le lot du planchiste. J'ai un comportement "père de famille" moi monsieur . Pas de sortie dans le off shore , si trop gros ou trop fort et que je ne le sens pas, je reste à regarder. Il faut que ça reste ludique , sinon tu de dégoûtes et c'est pas bon. J'en connais plein qui ont raccroché, il n'y a pas que ça dans la vie.
J'en ai comme 2 pas mal
Un après midi d'été en grande toile , je casse entre Tharon et St Brévin, retour à la plage la plus proche en tirant le matos. Puis footing jusqu'à la source à Tharon . Plus de bagnole , et plus de femme . Des potes lui ont dit que j'avais cassé assez loin et madame affolée est partie me chercher en longeant la côte............. Re retour en footing dans l'autre sens jusqu'au moment ou je croise la voiture après le port de Tharon. Madame est dans tous ses états, meuh non c'est rien , je suis un grand garçon , no stress. Merci les copains
Il y a quelques années , plus de gamins , donc j'emmène la Tiga hyper130 et 8.5, 7.5 dans la voiture pour 15 jours à Royan. Pas trop arrivé , petit thermique sympa, allez go on va à la plage avec la voiture Faut déjà se garer pas trop loin , descendre les serviettes , parasol et le flotteur sur la plage. Puis retour à la voiture pour gréer 8.5 ,zut de zut , le mat est resté à Nantes . Y a plus qu'à ranger le flotteur , et sortir les jumelles pour regarder les gars sur l'eau . Tant pis pas de planche en vacances, damned ...... Pour une fois que j'avais bien négocié

Bic show a écrit :Un après midi d'été en grande toile , je casse entre Tharon et St Brévin, retour à la plage la plus proche en tirant le matos. Puis footing jusqu'à la source à Tharon . Plus de bagnole , et plus de femme . Des potes lui ont dit que j'avais cassé assez loin et madame affolée est partie me chercher en longeant la côte............. Re retour en footing dans l'autre sens jusqu'au moment ou je croise la voiture après le port de Tharon. Madame est dans tous ses états, meuh non c'est rien , je suis un grand garçon , no stress. Merci les copains

C'était l'époque où elle te tenait tes ailerons sur le bord de la plage pendant que tu testais comme tu me l'avais raconté???!!! Haaaaaaa nos groupies! Nostalgie

Je vois que tu es également adepte du défilé "combar classe sur bord de mer", on devrait s'organiser des petites virées à plusieurs, départ de Pornichet arrivée avenue de Gaulle en combi humide, poils de dos apparent, le regard conquérant et l'odeur d'algues devrait nous garantir de bons résultats auprès de la gente féminine!

Yep
Moi j'ai une bonne histoire aussi :
Les ailerons m'ont toujours intrigué/interessé . Du coup à 16/17ans , j'achete avec mes economies une planche en bois au Casto du coin et pique la ponceuse au padre . Je me prepare soigneuseement une lame de 40cm avec boitier trimbox shapé dans la masse . Full wood
A l'epoque , pas très au courant des efforts en place et completement ignard en matiere de strat' , je passe juste 2/3 couches de saturateur de port , mise en place de l'insert laiton et roule ma poule . La lame etait ultra light .
Je chausse la lame sur ma bord , une Bic Presto , etarque ma MK3 worldcup 6.5 de l'epoque et à l'eau .
Jamais ressenti ma board aussi percutante avec ce gain de poids en immergé . Depart au planning immediat , full taquet .
J'ai reussi à faire 100 metres quand même avant que le bin's ne casse au boitier . Normal .
D'un coup : Back to reality ... Euh comment on rentre sans aileron .
J'etais pas loin mais avec le courant fort de Bretagne nord , pas facile .
Ricou

Purée de sacrées aventures pour certains.

J'en ai 2-3.

Petit : 11 ans au lac de serre poncon
On pick nick à la plage près de savine. Le thermique n'est pas encore là mais il y a un peu d'aire.

J'emmène ma sœur en balade sur une ultra cat : elle devant (il y a de la place) et moi avec ma voile triangulaire (3m² je dirai).
On traverse, on se baigne en face tout content.
Au retour, le thermique s'est levé : pas moyen de relever la voile au tireveille.
J'ai réussis à rentrer en ne tenant que le tireveille : l'arrière du wish trainant dans l'eau. Ca suffisait à nous faire avancer. Comme a l'allée, on avait pas mal remonté au vent et grace à la dérive, on est même rentré au niveau du parasole.
après j'ai troqué l'ultra cat par la tiga 260 en suis allés m'amuser.


une autre au lac de garde il y a 7 ans. Vent on-shore, le lac fait 4km de large. Il faut remonter au vent pour être bien. Donc je suis à 2km au vent par rapport à la plage et 3km décalé sur le coté (en face de RIVA alors que j'ai embarqué à LA TORBOLE).
Tranquille au planning, je me retrouve d'un coup dans l'eau avec ma voile (8.0 RX1) dans les bras, le flotteur (sputnik 280 de 105L) continuant tout seul : la vis du pin de la plaquette a cassée.
J'accroche mon gilet (obligatoire sur ce spot) au wish de la voile et nage récupérer la planche.
Je me met alors assis dessus, dos à la plage de RIVA, mat sur les genoux et avance en pagayant avec les mains me faisant pousser (dans le bon sens) par le vent me disant "ho merde je vais ramer combien de temps, plus combien de marche ?".
J'ai a peine eu le temps de calculer, le bateau de secours était déjà là et ils m'ont ramené à la bonne plage :) .

J'ai eu la même casse à quelques metres du bors en faisant le con. Maintenant j'utilise une plaquette monocorps ou le pin est dans la masse et non plus vissé.

Ricou a écrit :Yep
Moi j'ai une bonne histoire aussi :
Les ailerons m'ont toujours intrigué/interessé . Du coup à 16/17ans , j'achete avec mes economies une planche en bois au Casto du coin et pique la ponceuse au padre . Je me prepare soigneuseement une lame de 40cm avec boitier trimbox shapé dans la masse . Full wood
A l'epoque , pas très au courant des efforts en place et completement ignard en matiere de strat' , je passe juste 2/3 couches de saturateur de port , mise en place de l'insert laiton et roule ma poule . La lame etait ultra light .
Je chausse la lame sur ma bord , une Bic Presto , etarque ma MK3 worldcup 6.5 de l'epoque et à l'eau .
Jamais ressenti ma board aussi percutante avec ce gain de poids en immergé . Depart au planning immediat , full taquet .
J'ai reussi à faire 100 metres quand même avant que le bin's ne casse au boitier . Normal .
D'un coup : Back to reality ... Euh comment on rentre sans aileron .
J'etais pas loin mais avec le courant fort de Bretagne nord , pas facile .
Ricou

Ricou, le Woody fin's rider de l'extrème

What else

La sentinelle de PB a du bien se marrer !