La dernière Amrica's cup sous ce format ? :
Cette édition 2013 a d’ores et déjà tourné au fiasco.
En cause, le nombre de participants (Trois challengers seulement contre 11 en 2007) lors de la parodie de Vuitton cup, dont le vainqueur affronte le vainqueur de l’édition précédente,
De nombreuses conséquences financières découlent à la clé.
La crise économique peut expliquer, en partie, le désistement de plusieurs concurrents. Ces derniers engloutissent en effet des sommes astronomiques afin de construire des bateaux toujours plus performants.
Mais la controverse provient surtout de la décision prise par l’organisation de la course, en concertation avec le précédent vainqueur (Oracle), d’imposer un modèle de bateau hors de prix (environ 10 millions de dollars). Ces deux facteurs ont abouti à une course (presque) dénuée d’intérêt.
Trop chers, trop extrêmes, trop dangereux, les AC72 n'ont pas convaincu et cèderont certainement la place à d'autres bateaux pour la 35e Coupe.
Bataille de milliardiare
Avec un changement de jauge sous couvert de sécurité qui arrange surtout Oracle et qui lui permet d'avoir un avantage concurrentiel de dernière minute,
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Avec l'équipe d'Ellison, le patron d'Oracle dont la fortune a été estimée à une quarantaine de milliards de dollars et qui dispose d'un budget compris entre 170 et 200 millions de dollars, on se demande si a course n'est pas pliée d'avance même si Oracle a pris d'emblée une pénalité pour tricherie.
Face à cette machine de américaine, 'Emirates Team New Zealand (ETNZ) aligne une équipe beaucoup plus modeste, au budget estimé à environ 84 millions de dollars.
Pour comparer, les frères Peyron partait sur un budget de 30 à 35 Millions € avant d'abandonner le projet.
Pour démarrer, il faut acheter le plan d'un AC72 à l'organisation de la course pour la modique somme de 1 million €.
500 millions de dollars de retombées en moins
Du coup, les conséquences s’enchaînent. Louis Vuitton, qui dispose d’une clause dans son contrat de sponsoring avec l’organisation , réclamerait déjà 3 millions de dollars de dommage.
la ville de San Francisco voit la situation d’un très mauvais œil. Ses prévisions dataient de 2010 et tablaient sur des retombées économiques d’1,4 milliard de dollars, pour une course à 15 concurrents. Elles sont maintenant de 900 millions.
Les contribuables, eux, devront s’acquitter d’une facture de 20 millions d’euros, due à la frilosité des investisseurs privés.
